« Il faut rééquilibrer circuits courts et longs pour résister aux chocs à venir »
« C’est une autre évolution qui se confirme : des privés prennent la main sur ces circuits pour profiter de l’intérêt grandissant pour les produits locaux. Par exemple, la plateforme numérique Direct Market vient de lever 1,7 million d’euros pour faciliter la commande de produits locaux sur Internet. (…)
Les circuits courts ne sont pas forcément plus intéressants en temps de crise qu’en temps normal ; mais c’est une période où on saisit mieux leur intérêt et où, à l’inverse, on perçoit davantage les fragilités des filières longues. Même si elles ont bien résisté, on a réalisé lors du premier confinement à quel point ces filières étaient dépendantes de la main d’œuvre étrangère, d’intrants, de produits importés pour l’alimentation animale… »